Des rois du monde

Des rois du monde Cavalier King Charles Spaniel

Cavalier King Charles Spaniel

                                    STOP AU TRAFIC DE CHIENS !!


 



Le samedi 24/04/2010, un
reportage sur le trafic de chiens à été diffusé à la télévision. Cela me
donne envie de rebondir sur le sujet...



En France comme partout dans le
monde, les animaux font l'objet d'un trafic écœurant.



Vous vous êtes surement rendu
dans une animalerie un jour en vous disant " oh qu'est ce qu'ils sont
mignons", vous ne pensiez pas acheter un chien aujourd'hui, et pourtant
c'est craquant, n'est-ce pas? et puis la vendeuse vous en montre un et
le met dans vos bras et là comment résister à sa petite frimousse, qui
n'a qu'une envie, sortir de cette cage vitrée!!!!



Et bien sachez, que ces chiots sans origine
dans les vitrines viennent pour la plupart de l'importation des Pays de
l'Est vendu par lot pour être revendu a des prix exorbitant , se sont des chiens qui sont transportés entassés dans des
caisses, sans ventilation et font beaucoup de route avant d'être derrière ces vitrines. Beaucoup de chiots arrivent sans vie, tandis que
d'autres, malades se voient administrer des antibiotiques pour paraitre
plus en forme et être vendus plus vite!!! Ces gens n'hésitent pas à
mutiler ces pauvres animaux pour falsifier leurs papiers, en retirant
leurs puces électroniques à l'aide d'une lame de rasoir. Quelle
cruauté!!!



Quand aux pauvres mères de ces
chiots, elles sont détenues dans des conditions épouvantables, c'est
réellement de la maltraitance. Elles reproduisent dès leur plus jeune
âge et ceux jusqu'à l'âge de 9 ans et+, et ensuite que deviennent t'elles .......... ...........Oubliez les caresses,
les moments de jeux, les balades aux parcs pour retrouver les copains,
elles n'ont pas droit à ça!!!!! Quand au choix des étalons, le premier
venu conviendra, peut importe s'il est en mauvaise santé!!! Le reportage
fait état d'un beagle "crunch" qui à été adopté chiot et qui s'est
révélé être très dangereux pour les membres de la famille. Ces derniers
qui se souciaient de son bien être avaient tout essayé et
malheureusement ce pauvre chien a du être euthanasié. Voici ce qu'a du
vivre cette famille parmi tant d'autres, la perte prématuré de leur
compagnon!!! 



Les chiots que l'on trouve en
animalerie peuvent également provenir d'élevages gérés par des personnes
peu scrupuleuses, des marchands de chiens-multiraces et qui par l'appât
du gain, produisent des chiots à la mode, avec une santé plus que
douteuse, LOF ou NON LOF!! Les conditions de vie sont guère meilleurs
qu'à l'étranger!!! 



Vous ce que vous voulez c'est
un compagnon équilibré, avec lequel vous partagerez votre vie. Vous vous
dirigerez plutôt vers des éleveurs, sachez qu'il y aussi éleveurs et
éleveurs. Il existe là aussi des dérives. Prenez le temps de contacter
les éleveurs de votre région ou régions voisines, de vous rendre compte
sur place, comment et où vivent les mamans et leurs chiots...Posez
toutes les questions que vous souhaitez, n'ayez pas peur, un éleveur
sérieux sera ravi de votre visite et de partager avec vous sa passion.



On ne s'improvise pas éleveur un
jour. C'est un vrai métier, nous étudions minutieusement les origines
des reproducteurs et reproductrices. Nos écartons tous sujets ayant des
problèmes de santé et qui pourraient desservir la race. Pour nos
Cavaliers nous faisons l'échographie cardiaque et les tests (tares oculaires ) des yeux , c'est indispensable lorsque l'on veut les faire
reproduire. Le chien parfait n'existe pas, mais nous œuvrons pour que
toutes les conditions soient réunies pour vous offrir un chien équilibré
et en bonne santé.





Si vous souhaitez voir ou revoir
ce reportage, cliquez sur le lien ci-joint.



https://videos.tf1.fr/reportages/petits-chiens-gros-trafics-5816655.html



Merci à vous, qui avez prit le
temps de lire cette page qui me tient particulièrement à cœur et à tout
ceux qui lutte contre cette sauvagerie.

MERCI
DE LE DIFFUSER AU MAXIMUM POUR LE BIEN ETRE DE TOUS LES ANIMAUX
,IL FAUT QUE CELA CESSE !! 


Toute la vérité sur les animaux que vous achetez en animalerie.

Toute la vérité sur les animaux que vous achetez en animalerie.


 

Toute
la vérité sur les animaux que vous achetez en animalerie.
 

Le 19 juillet de cette année, Laurence achète
un chiot de type Westie dans une animalerie niçoise pour faire plaisir à
ses enfants. Le chiot tousse un peu mais la vendeuse leur conseille de
lui donner du sirop.
 

Quelques jours plus tard, la petite famille se décide à amener le
chiot chez le vétérinaire qui diagnostiquera une gale d'oreille, la
présence de vers et une forte toux du chenil.

Laurence et ses
petits soignent le chien mais rien n’y fait. Il peine à se déplacer et
se traîne difficilement. Prenant soin de rappeler la vendeuse, le mari
de Laurence se voit conseiller d’obliger le chien à bouger et à courir
car il ne peut être question que de fainéantise…



Le chiot meurt par asphyxie dans la nuit du 2
au 3 août dans les bras du mari de Laurence qui la réveille en larmes.



Le vétérinaire découvrira dans la cage
thoracique une cyanose des muqueuses et des lésions de broncho-pneumonie
infectieuse.

L’animalerie ne voudra pas entendre parler d’un
éventuel remboursement des frais vétérinaires occasionnés.



Laurence, qui avait acheté en toute
confiance ce chiot dont les papiers lui semblaient en règle, n’apprendra
que bien après qu’il venait de Belgique, principale plaque tournante
des trafics de chiens en provenance des Pays de l’Est.



L’affaire est révoltante mais
malheureusement très courante.

La demande très forte d’animaux
de compagnie dans notre pays est une aubaine pour les trafiquants… mais
également pour les distributeurs belges ou français : en réalité, ce
sont prés de 100 000 chiens et chats qui entrent ainsi chaque année en
France en toute illégalité.



Le Rungis de la gent canine et
féline à prix discount
 



Difficile de résister à une affaire pareille
: en Belgique, on peut faire ses courses dans un gigantesque marché
couvert à la vitrine attrayante, lorsque l’on est un particulier, ou
derrière, sous des tentes plantées dans la boue, lorsque l’on est un
professionnel, éleveur malhonnête ou gérant d’animalerie.

Ici,
on achète sa marchandise à 15€ ou 30€ (100 ou 200 F) pièce, parfois même
au kilo, et de retour en France, on revendra le petit animal tout
parfumé et arrangé pour environ 800€ ( soit environ 5000 F)

Chaque
semaine, ce sont des centaines de bébés chiens et chats entassés dans
des caisses qui sont déchargés de camions en provenance des pays de
l’Est.
 




Une marchandise pas toujours vivante… 



On
estime le taux de mortalité à 4 animaux sur 10 avant l’arrivée en
animalerie.

Conditions de stockage abominables, fatigue, stress
et déshydratation importante, s’ajoutent à la malnutrition et au sevrage
précoce de ces petits êtres.
 





Un trafic « légal » destiné à la France



Comment passer outre la législation française
?

La nouvelle réglementation décidée par le ministre français
de l’Agriculture interdit l’importation de chatons et de chiots
d’origine hongroise, tchèque ou polonaise, mais la législation belge,
beaucoup moins contraignante, autorise l’entrée de ces animaux dès l’âge
de 7 semaines.



Vaccinés et dotés d’un carnet de santé
belge dès leur arrivée, les animaux deviennent des ressortissants de
l’Union Européenne et peuvent aussitôt entrer en France le plus
légalement du monde. Ainsi, 90 % de ce trafic est destiné à notre pays.



C’est
ce même ministère de l’Agriculture auquel l’association One Voice a
envoyé par deux fois un rapport édifiant sur les réseaux d’importation
d’animaux domestiques, lourd de plaintes et d’appels au secours de
clients bernés, et auquel n’a étrangement été donné aucune suite… 
 


L’horreur
n’est pas encore à son comble



Les complications, c’est
vous qui risquez de les connaître.
 

Outre le fait
que de nombreuses zones sont encore infestées par la rage dans les pays
exportateurs et que les chiots ne reçoivent aucun vaccin anti-rabique
et ne subissent pas de quarantaine, ils sont de surcroît importés en
France trop jeunes, et présentent souvent des maladies extrêmement
contagieuses, fréquentes dans les chenils et élevages surpeuplés ou
insalubres.
 

La toux de chenil, la maladie de carré,
l’infestation par les vers et les gales sont les plus courantes et
peuvent être fatales pour le nouvel arrivant. Malformations, dysplasies,
problèmes cardiaques et respiratoires, sont également monnaie courante.
 

Mais il en est de moins faciles à déceler :
il y a les maladies de l’âme, celles du chiot qui a été séparé d’une
génitrice devant mettre bas portée sur portée pour être rentable.

Un
chiot qui ne pourra ni être sevré ni suffisamment sociabilisé pour être
équilibré : il deviendra un labrador mordeur, un retriever agressif, un
bull-terrier peureux, destructeur, anxieux, pouvant développer un
syndrome d’hyper-attachement qui peut aller jusqu’à des attitudes
psychotiques comme l’automutilation…
 

Les cas sont
légions, tout comme les clients bernés, déçus par une justice qui ne
peut les entendre face à des fournisseurs surprotégés par une loi
clairement de leur coté.
 

Ainsi, ce sont des centaines de plaintes qui
sont déposées chaque année et seront pour la grande majorité classées
sans suite. Une goutte d’eau lorsque l’on sait que la plupart des
adoptants floués ne portent pas plainte ou acceptent un échange standard
comme on changerait une cocotte minute qui fuit.

C’est pour
certains un « chien kleenex », pur produit de consommation.
 

Véronique, bénévole dans un refuge de
l’Essonne, explique qu’elle héberge de nombreux cas de chiens
d’animalerie abandonnés suite à ce type de problème. Pour elle, la
répétition du problème vient du fait que les gens « oublient » toutes
les mises en garde et les encarts journalistiques dès qu’ils passent
devant une vitrine où s’ébattent les petits bouts tout craquants.

Il
faudrait, selon elle, stopper l’achat d’impulsion et éduquer les plus
jeunes à considérer la vie animale plus que comme un simple objet de
consommation.
 


La charte adoptée par les « hypermarchés » du
chien
 

Quant aux
grandes surfaces du chien qui promettent de ne pas vendre de chiens
d’origine Est-européenne, ne nous enthousiasmons pas.

S’il est
vrai que certaines sociétés intermédiaires françaises s’engagent à les
fournir en chiens plus sains, il est quand même assez illogique qu’un «
petit » éleveur vende un ou plusieurs chiens de sa portée à moitié prix à
cet intermédiaire sans aucune bonne raison. Ceux qu’il écoulera ainsi
seront ceux qu’il ne voudra pas voir assimilés à son affixe pour cause
de tares trop apparentes et qui, dans le meilleur des cas, ne pourront
être confirmés, dans le pire développeront de graves complications (cas
de dysplasie courants).

Dans son langage de professionnel on
appelle ça le « culot de portée ».



Pour les besoins de
marchandise plus importants, il y a les élevages industriels, bien
français : parfois plus de 600 géniteurs sont enfermés dans des enclos à
ciel ouvert ou sous tôle (imaginez la température l’été), destinés à
faire portée sur portée toute leur vie.

Le principe consiste à
enlever rapidement les chiots à la lice afin qu’elle ait de nouveau
rapidement ses chaleurs et se fasse saillir le plus vite possible…
rentabilité, rentabilité…

C’est un peu le même principe que pour
les poulets ou les porcs, mais le fait est que l’on ne passe pas 15 ans
de sa vie avec un cochon et que son manque de sociabilisation nous
importe peu lorsqu’il est dans notre assiette.



Voilà ce que vous risquiez d’acheter dans une
grande enseigne bordelaise très réputée il y a quelques mois : un
dalmatien prognathe, un bulldog de 4 mois qui semble en avoir 2, un
dogue argentin aussi taché qu’un dalmatien, un boxer cryptorchide à 900€
… Rien qui ne puisse effrayer le néophyte passant par le rayon
animalerie, un pot de Géranium sous le bras.





Que faire ?

Le chien pur produit de
consommation ? Dans ce cas, pourquoi n’est-il pas possible de recevoir
les mêmes garanties que pour nos autres produits de consommation
courante ?

Nous avons depuis peu la possibilité d’exiger de
connaître la provenance de certaines viandes de bœuf, il devrait donc
être possible d’exiger la traçabilité des chiens vendus en animalerie.



La solution du problème est entre plusieurs
mains : celles des législateurs belges qui ouvrent impunément leurs
frontières et déroulent le tapis rouge aux trafiquants de toutes sortes,
et des pouvoirs français qui devraient renforcer les contrôles dans un
premier temps, et établir de nouveaux décrets quant à l’importation de
chiens de l’Union Européenne… Ce qui semble malheureusement compromis
sans aller à l’encontre des accords de Schengen.



Donc elle réside surtout dans celles des
consommateurs : vous et moi.

Car lorsqu’il n’y aura plus de
demande… il n’y aura forcement plus de marché.



Vous pensez sortir un chien de l’Enfer, vous
en précipitez dix.

Dépassée, l’excuse du «Je fais une bonne
action, je sauve un chien de l’Enfer… » car d’une part, il n’est pas sûr
qu’il soit pour autant sauvé, d’autre part, vous engraissez un trafic
juteux qui entraîne la mort de centaines d’autres chiens.

Lorsque
l’on aime réellement les animaux, on ne peut rester insensible à cela.



Préférez l’élevage sérieux, professionnel ou
amateur, qui ne commercialise que votre race préférée et qui ne vend
pas forcement ses chiens LOF plus cher qu’en animalerie, ou, si votre
porte-monnaie crie famine ou si le cœur vous en dit, passez donc faire
un tour au refuge le plus proche. Vous y rencontrerez nombre de
compagnons attachants et fidèles qui n’auront pas eu la chance de
rencontrer plus tôt un maître tel que vous, et qui méritent autant,
sinon plus, l’amour que vous leur porterez.



Sandrine
Anzagoth


En mémoire de Kipling



Cet
article a été publié dans Top Dogs magazine au mois de Novembre 2002